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Meudon Triathlon
20 décembre 2006

Natation, pourquoi,comment ?

R = kSv²

A la demande de certains, voici quelques précisions sur le pourquoi du comment des séances natation et de leurs éducatifs en tous genres, pourquoi ces éducatifs, que ressentir ?! C’est en effet le cœur du problème pour beaucoup, sentir l’eau, sentir que l’on appui sur l’eau et également sentir que l’eau ne nous freine pas trop et que nos mouvements ne se dispersent pas en vain dans l’onde plus ou moins claire.

Le mouvement  d’abord, on me pose souvent la question du bon ou du  mouvement idéal, la réponse est simple il n’existe pas, c’est le résultat qui compte, en conséquence le bon mouvement est celui qui vous fait avancer le mieux possible en dépensant le moins d’énergie possible, c’est pourquoi il est essentiel de diminuer le nombres des mouvements de bras, c’est ce qui reflète le mieux l’efficacité de votre mouvement. Vous devez sentir que vous appuyez sur l’eau et sentir que votre corps avance du fait de cet appui. Dans l’idéal votre main doit sortir de l’eau là où elle est entrée. Pour donner une image, hissez-vous hors du bassin en tirant sur vos bras, vous projetez votre corps vers l’avant à l’aide de vos triceps (les muscles à l’arrière du bras), c’est ce qu’il faut obtenir dans l’eau (sans avoir forcément trop mal au bras !). Ex d’éducatif : retour croisé, on se concentre plus longtemps sur son appui sous peine de s’arrêter ou de boire la tasse. Poings fermés : on fixe le poignet pour appuyer avec tout l’avant bras, on prend conscience de l’appui par contraste. Jambes croisées : recherche d’autres appuis du fait du changement de position du corps + le frein causé. Diminuer les coups de bras chaque longueur : reflet de l’efficacité, sans tricher, on arrête pas son mouvement et on ne fait pas de rattrapé, autre éducatif destiner à améliorer votre prise d’appui et votre traction en se concentrant sur chaque action de bras. Double appuis : rechercher un deuxième appui à la suite du premier sur des masses d’eau en perturbation etc..  Liste non exhaustive (avec pull, plaquettes, planches ..).Tous ces éducatifs étant effectuer lentement avec le maximum de concentration.

2 èm élément crucial, la position (qui est fortement influencée par vos actions de bras et votre respiration), d’où le titre R=ksv² , vous pouvez appuyer de toutes vos forces, si vous avez une position catastrophique vous allez reculer. R = résistance, c’est la résistance de l’eau qui s’oppose à votre avancement , v , c’est la vitesse , plus elle augmente plus la résistance augmente , k est votre coefficient de pénétration dans l’eau, il est lié à votre morphologie, vous ne pouvez pas y changer grand chose, S enfin, c’est la surface que vous opposez à l’eau, la surface du maître couple, projection orthogonale  du nageur sur un plan vertical (comme une ombre projeter sur un mur) si vous ne suivez pas demander à Zarma ! C’est l’élément sur lequel vous devez agir en priorité ! On a travaillé les coulées ventrales, pensez-y chaque fois que vous rentrez dans l’eau, chaque fois que vous poussez sur le mur, rentrez la tente pour faire remonter les jambes, gainez votre bassin. , Plus on est horizontal plus on diminue la surface de son maître couple et moins la résistance à l’avancement est importante. Pour la propulsion on cherche au contraire à augmenter la surface du maître des surfaces propulsives ( vous l’aurez remarquer avec les plaquettes par exemple) d’où l’intérêt d’avoir toujours le poignet bien fixé, et d’appuyer sur l’eau avec tout l’avant bras. Les éducatifs: les coulées ventrales sont une bonne façon de travailler votre position, chercher à aller toujours plus loin à chaques coulées et garder la même position en nageant. RMA, ramener le bras le plus relâché possible avec le coude haut sans perturber l’alignement de votre corps, Pull chevilles : gainer votre bassin en évitant à votre corps d’osciller de droite à gauche. Jambes avec les bras en opposition : respirez sans modifier votre alignement et sans boire la tasse. Les jambes justement, elles ne servent qu’à équilibrer votre nage, inutile de forcer, le battement doit de faible amplitude, souple et régulier, nous sommes malheureusement très inégaux sur ce plan, la souplesse articulaire naturel entrant pour une grande part dans cette habileté motrice, vous pouvez néanmoins vous améliorer en en faisant régulièrement, et en ajoutant des palmes de temps en temps. Heureusement en triathlon se pratique généralement avec une combi , ce qui facilite largement la tache puisqu’elle supprime pratiquement le battement. Ajoutons que la meilleure nage n’est pas forcément la plus rapide, il faut trouver votre équilibre entre fréquence et amplitude, afin de trouver votre meilleur rapport énergétique, la résistance augmentant avec le carré de la vitesse. Nous ferons un petit test la semaine prochaine pour démontrer ceci. Bon nager !            

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Commentaires
D
Tu seras jamais un bon nageur alors ... ;o))
F
on pense donc à tout ça quand on nage?! je suis bleuffé...<br /> <br /> Déduction: les bons nageurs ont donc la tête pleine? J'aurai pourtant juré le contraire :):):):)
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